Pertes dues au Black Friday pour 47% des fleuristes
80% des fleuristes participants à notre sondage Web ont été ennuyés par Black Friday. La moitié a même subi des pertes.
Pour de nombreux fleuristes, Black Friday a été une horreur. Il suffit de regarder ce collègue qui crie sa rage dans un film provocateur. Voilà pourquoi Fleur Magazine a demandé aux lecteurs du newsletter de répondre à 3 questions.
QUESTION 1 – Black Friday vous irrite-t-il ?
Pas moins de 80% des fleuristes ayant participé à notre sondage trouvent Black Friday irritant. Ils préféreraient renvoyer ce phénomène aux États-Unis.

Quelques réactions:
« Pourquoi devez-vous toujours obtenir un rabais en tant que consommateur ? Si vous voulez quelque chose, achetez-le ! Si toutes ces « actions » continuent d’exister, des prix équitables ne peuvent plus être donnés. Nous devons aussi gagner notre vie. Cela ne fonctionne pas car nous devons donner des réductions à chaque fois, nos marges bénéficiaires sont trop faibles. Comment le consommateur réagirait-il si les employeurs accordaient un rabais sur leur salaire ? »
« Après le Black Friday, les gens vont aux soldes. Entre les deux, il n’y a plus de vente car pourquoi devrions-nous toujours acheter des choses au prix normal s’il y a tant d’actions aux grandes chaînes ?. »
QUESTION 2 – Avez-vous enregistré des pertes à cause du Black Friday ?
Inquiétant: presque la moitié des marchands de fleurs ont subi des pertes en raison du Black Friday.

Quelques réactions:
« J’ai vendu 50% des articles de Noël de l’année dernière. C’était un succès. «
« De toute façon, ma boutique n’a pas eu ou peu de ventes, alors je n’ai vu aucune différence. »
QUESTION 3 – Envisagez-vous aussi de fermer votre boutique le jour de Black Friday l’année prochaine ?
Le fleuriste ne voit pas encore de mesure aussi radicale. Cependant, il est suggéré de former un front au moyen d’une fermeture collective, afin d’envoyer un signal fort.

Quelques réactions:
« Je ne sais pas encore. »
« On n’a pas le choix. Il faut rester ouvert. »
« Cela ne semble pas être une bonne idée pour les clients fidèles. »
« Mes clients savent que je ne participe pas à ce type de commerce et ne le demande pas. Je ne fermerais mon magasin qu’un jour si plusieurs détaillants le feraient afin que nous puissions faire une déclaration ensemble. »